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Morges: un courrier de la police crée l'émoi

Plusieurs habitants ont reçu une lettre arborant le logo de Police Région Morges. Passé un petit moment de stupeur, ils ont découvert qu'ils avaient été sélectionnés pour participer à un sondage sur la sécurité publique.

14 nov. 2019, 15:10
Plus de peur que de mal: le fameux courrier estampillé PRM était une invitation à participer à un sondage.

Un courrier à l’entête de Police Région Morges (PRM)? Plusieurs habitants du secteur couvert par PRM ont eu des sueurs froides au moment d’ouvrir leur boîte aux lettres, ces derniers jours. «Je me suis dit mince, ils m’ont chopé au radar», réagit une internaute sur Facebook. Une autre raconte avoir manqué «de faire une syncope rien qu’en voyant l’enveloppe».

Participants choisis au hasard

Le contenu de la lettre les a vite rassurés. Il s’agissait simplement d’une enquête sur la sécurité publique, menée par le comité de direction (Codir) de l'Association de communes Police Région Morges (PRM) et confiée à l’institut de sondage M.I.S Trend à Lausanne.

Sept mille citoyens ont été choisis au hasard, dans les six communes couvertes par PRM, pour recevoir le fameux pli estampillé du logo de la police. Ce qui explique pourquoi, au sein d’un même foyer, tout le monde n’a pas fait la même découverte au moment de relever le courrier: «J’ai reçu (ndlr: la lettre) et pas mon mari, j’espère que c’est pas parce que je serais moins favorablement connue de leurs services», écrit une femme sur «T’es de Morges si».

«Je peux bien m’imaginer que certains se seront dit: qu’est-ce que j’ai fait? Mais je pense que la surprise n’aura pas duré trop longtemps», sourit le major Clément Leu, commandant de PRM. Et de préciser: «M.I.S Trend a estimé qu’il était important que les gens reçoivent une lettre avec notre entête pour officialiser la démarche, sans quoi ils auraient pu croire à une démarche frauduleuse.»

Avoir une image concrète

Les personnes retenues pour participer à cette démarche sont invitées à répondre à des questions sur Internet. L’objectif est «d'obtenir un retour factuel sur votre sentiment de sécurité et des facteurs qui l’influencent, et d'avoir une image concrète sur votre perception des prestations fournies par votre police», explique le Codir sur le site internet de PRM.

Les mandants espèrent qu’aux moins 50% des personnes sélectionnées prendront une dizaine de minutes pour répondre au sondage. Et ils se veulent rassurants: «Aucune donnée nominative ne sera à disposition de notre institution. Seuls les résultats d'ensemble seront disponibles début janvier 2020, sous la forme d'un rapport. Ce dernier fera l'objet d'une communication publique.»

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