«Comment j’ai entendu parlé de cette association? En cherchant sur internet. Car quand vous êtes confrontés à cette maladie, vous cherchez des réponses. Du moment que nous n'y sommes pas confrontés, nous fermons les yeux», répond celui à qui, le 21 mars 2013, lors d’un contrôle pré-chirurgical en vue de la pose d’un by-pass gastrique, on a découvert un cancer de l’estomac. Le 8 mai, il démarrait la chimiothérapie. C’est à cette période qu’il rencontre, pour la première fois, Valentine Bapst, assistante sociale et sa contact au sein de la LVC. «Son aide et son écoute ont contribué à un petit 5% de la guérison», sourit ce cuisinier de profession. «Ici, à la Ligue, les gens entendent tout le temps parler de la maladie et savent comment gérer. Si j’en parle à ma voisine, elle ne saura pas forcément comment réagir», ajoute ce Morgien d'adoption depuis 15 ans.
Car le chemin n’a pas été facile. Au chômage au moment du diagnostique, tout s’est enchaîné et il s’est retrouvé à devoir pousser la porte du social. «Ça été un joli parcours, ça renforce, dit-il, aujourd’hui avec le sourire. Au social, nous y allons à reculons, il y a des questions que nous ne pensons pas à poser. A la LVC, c’est un petit cocon.» Valentine Bapst lui offre donc une écoute, mais le rend aussi attentif aux différentes aides auxquelles il à le droit de faire appel.
Aujourd'hui, s'il est en rémission, il a toujours le numéro de Valentine Bapst à portée de main. La LVC suit ses partients jusqu'à 5 ans après la fin du traitement.
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