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La comptine "Meunier, tu dors" ne colle pas à la réalité de la famille Pantet, qui exploite le Moulin de La Vaux, à Aubonne, depuis cinquante-trois ans et trois générations. Non seulement, le meunier ne dort pas car sa tâche s'est grandement diversifiée et complexifiée ces dernières décennies.
Mais surtout, à La Vaux, le moulin ne va ni trop vite, ni trop fort, comme le prétend la comptine. "Au contraire, nous travaillons avec de bonnes vieilles machines, qui doivent dater de 1947 , relève le patron, Pierre-Alain Pantet. C'est du solide, comme on le faisait à l'époque, sur châssis de fonte. Elles tournent lentement. Le rendement est moindre, mais la fiabilité est là. " C'est là un souci de moins pour le patron, honoré récemment par ses pairs pour ses vingt-cinq ans d'activité. Ces dernières années, il a cédé sa place de meunier à son fils Sébastien, devenu chef...