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On ne badine pas avec la sécurité de 120 000 personnes

Coup d'envoi ce mercredi de la Fête cantonale vaudoise des Jeunesses campagnardes.

15 juil. 2013, 00:01
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"Deux secondes! C'est conforme à ce que l'on avait demandé" , lance Eric Dumauthioz, chargé de prévention auprès du Service Incendie et Secours (SIS) Morget. Il est pratiquement 23 heures sur le site de la future Fête cantonale vaudoise des Jeunesses campagnardes. A J-6, vendredi soir, les organisateurs de la manifestation - la troisième plus importante dans le canton après Paléo et le Montreux Jazz Festival - et les professionnels qui les encadrent, procèdent aux ultimes contrôles de sécurité.

Vendredi soir, il s'agissait de tester l'éclairage. Lionel Sauty, l'un des responsables électriciens de la Cantonale, sous l'oeil attentif du sapeur-pompier du SIS Morget, simule une panne d'électricité. Aussitôt, la génératrice de secours prend le relais. "En cas de panne d'électricité sur le réseau, il faut absolument éviter un effet de panique si la lumière s'éteint. Ici, le temps de réaction est bon" , relève le chargé de prévention.

Et ce d'autant que les organisateurs tablent sur 120 000 personnes de passage sur les 19 jours que durera la fête. Aussi la sécurité de toutes infrastructures n'a pas été laissée au hasard. Elle répond à un cahier des charges établi pour l'aménagement des structures provisoires. Outre le contrôle de l'éclairage, du nombre d'extincteurs, la largueur de toutes les sorties de secours est vérifiée. Pour ce dernier point, le SIS Morget a demandé au comité d'organisation un agrandissement d'une voie de fuite qui n'était pas conforme. Le parking, le camping doivent également répondre à des normes de sécurité. Autre exemple: l'alimentation en eau doit être assurée en trois endroits du site. Et tout est calculé afin que les sapeurs-pompiers puissent accéder au terrain avec leurs véhicules en cas d'intervention. Ils assureront d'ailleurs une permanence sur place les jours de grande affluence. Ce lundi Eric Dumauthioz reviendra pour un ultime contrôle.

 

Un gros travail en amont

 

Avant même d'envisager de poser le premier rondin de pierre à Colombier, les organisateurs ont dû franchir les étapes désormais incontournables: remplir un dossier pour l'Etat via le fameux Pocama (portail cantonal des manifestations) et un autre pour la commune qui délivre l'autorisation de construire. Puis, les plans des bâtiments principaux en bois ont été élaborés par un ingénieur et un charpentier. Une fois construits par les organisateurs et des professionnels, ils ont été contrôlés par un bureau d'ingénieurs indépendant.

"Cela fait depuis au moins février 2012 que l'on travaille là-dessus, tous les soirs de la semaine et tous les week-ends" , témoigne Gilles Dumuid, responsable des infrastructures. La construction n'est donc que la pointe de l'iceberg, "On a travaillé en amont, on s'est renseigné par rapport à la sécurité, à la prévention, auprès de l'ECA, et on s'y est préparé un peu comme à un examen. On est quasiment prêts et on est confiants: il ne reste plus que des bricoles à terminer avant le début de la fête ", conclut le responsable.

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