On le dit riche en antioxydants ou encore doté de vertus antistress et laxatives. Pour Lionel Cavin, qui en parle de manière plus directe, le pruneau n’est pas un fruit de l’extrême. "Il n’est pas très compliqué: il aime le soleil. Mais la pluie et la sécheresse prolongées, très peu pour lui. En somme, on se reconnaît en lui", sourit-il. Le jeune agriculteur de Bussy-Chardonney, également à la tête d’un élevage de 130 bêtes, n’est pas novice en matière d’arboriculture.
David Vulliemin conseiller technique à l'Union Fruitière Lémanique
"Mon grand-père a planté ses premiers pruniers il y a quarante ans. Mon père et moi-même avons suivi le pas." Aujourd’hui, trois hectares de vergers à Bussy-Chardonney produisent entre 60 et 80 tonnes de pruneaux par an. "Une production importante quand on sait qu’une trentaine d’hectares...