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Gants, manteau, écharpe et bonnet étaient indispensables pour se rendre, lundi soir, à la fenêtre de l'Avent de la famille Maturo à Etoy. Devant la maison, la fontaine - recouverte de planches - est garnie par des petits plats faits maison comme des gâteaux, des biscuits, de la pizza, du pain d'épices et bien sûr, l'inévitable vin chaud.
Il est passé 19 heures quand les premiers villageois arrivent à pied, mais les habitants de la maison ne sont toujours pas là. "Les hôtes sont peut-être comme moi lors de ma première boum: ils ont trop peur de tout ce monde et restent enfermés là-haut, dans leur chambre" , suppose un brin taquin un Etierruz. Au fil de l'avancée de la grande aiguille, d'autres personnes arrivent, beaucoup avec leurs enfants. "Ça aide si nos enfants sont à l'école ensemble. Sinon, je ne suis pas sûre que les gens du haut...