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Les roseaux de Chine font le bonheur de Paléo, mais peinent à s’implanter durablement dans la région

Le roseau de Chine était promis à un bel avenir, mais cette plante tend à disparaître. Si le festival nyonnais l’utilise depuis dix ans, sa culture peine à subsister.

27 août 2018, 15:30
Un champ de roseaux de Chine au mois de mars, soit peu de temps avant sa récolte.

Le miscanthus de son nom scientifique, plus connu sous roseau de Chine, est une culture qui était promise à un bel avenir il y a 20 ans. En Suisse, elle est mise en avant en 1995 avec plusieurs projets d’utilisations, telles la construction, l’isolation ou la fabrication d’assiettes en matière recyclable, pour remplacer celles en plastique.

«Il y avait l’idée qu’on pourrait utiliser les roseaux de Chine industriellement, mais cela n’a jamais vraiment démarré, car il n’y avait pas assez de volume pour l’industrie», explique Jean-Daniel Etter, conseiller agricole chez Prométerre, l’Association vaudoise de promotion des métiers de la terre. «Pour l’histoire, lors de l’Expo.02, un béton «armé» de roseaux de Chine avait été utilisé dans la construction du pavillon de l’Expo agricole», ajoute André Zimmermann, collaborateur scientifique à l’Etat de Vaud.

Une plante qui pousse toute seule

Pourtant, planté une fois, le miscanthus repousse chaque année tout seul et...

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