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Partage avec les plus jeunes

Nigel Kennedy a transmis son énergie aux nouvelles générations.

03 sept. 2012, 00:01
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sbiedermann@lacote.ch

Le virtuose du violon Nigel Kennedy est revenu pour la deuxième fois consécutivement au St Prex Classics, avec qui il entretient une "très chouette" relation, témoigne Hazeline van Swaay, la fondatrice et directrice du festival de musique qui s'est terminé hier (lire ci-dessous). "Une vraie chimie s'est créée avec lui" , ajoute Antoine Casanova, responsable de la communication.

Lors de la précédente édition, la star ne s'était pas fait prier pour prendre part à quelques "jam sessions" dans le caveau saint-preyard. Et ce "plusieurs nuits de suite jusqu'à très tard , lance dans un éclat de rire Fiona MacGregor, la directrice opérationnelle du St Prex Classics. Il adore ça! C'est quelqu'un d'extrêmement généreux, il partage beaucoup."

 

Transmettre aux jeunes

 

En marge de ce contact chaleureux avec les organisateurs et le public, c'est justement dans cette envie de transmettre son énergie, notamment à la jeunesse, que l'artiste s'est produit sous l'infrastructure "Luna" vendredi. "Il est venu pour avoir cette interaction avec les jeunes, ça ne l'intéressait pas de jouer uniquement avec ses propres musiciens" , lâche Antoine Casanova.

Quatre talentueux musiciens l'ont ainsi accompagné dans sa prestation. Sans que cela ne soit un rapport de professeur à élèves, mais en formant un véritable ensemble. "C'est une forme de parrainage" , explique Antoine Casanova. Et, étant arrivé tard mercredi soir dernier, de prendre plutôt le concept avec une certaine sérénité. Deux répétitions auront suffi à ce que la sauce prenne entre ces étudiants du Conservatoire de Lausanne et Nigel Kennedy.

"On arrive à s'entendre , il est plutôt relax!" sourit le pianiste rollois Jean-Sélim Abdelmoula, qui a fêté ses 21 ans la veille du concert. À ses côtés, le Lausannois Jean-Baptiste Poyard (violon), Corentin Chassard (violoncelle) et Harry Cameron-Penny ont aussi eu la chance de partager un moment scénique avec le brillant violoniste.

 

Quelque 300 écoliers ont assisté à la répétition

 

"On a des musiciens communicatifs, qui peuvent transmettre la musique aux plus jeunes, comme Nigel Kennedy" , souligne Hazeline van Swaay, comblée du retour de la star au St Prex Classics en cette année 2012 et ravie de cette soirée de vendredi faisant aussi place à la relève, qui lui tenait particulièrement à coeur. Car la directrice du festival ressent ce même désir de partage avec les plus jeunes.

Preuve en est la répétition décontractée - il était vêtu d'un large pull, d'un short à fleurs, de baskets et d'un bonnet vert fluo - qui s'est tenue avant le concert de manière "plus qu'inhabituelle, car Nigel Kennedy n'accepte habituellement pas tellement de monde pendant ses répétitions" , relève Antoine Casanova. À la suite d'un souhait commun entre Hazeline van Swaay et des enseignants de la commune, le violoniste, tout sourire, s'est présenté une heure plus tôt que prévu afin de s'entraîner durant deux morceaux en présence des élèves des classes primaires de Saint-Prex. Soit quelque 300 enfants âgés de 6 à 10 ans. Une réussite, au vu de la salve d'applaudissements.

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