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Pascal Chapalay est concierge à Saint-Prex depuis 25 ans

Le natif de Saint-Prex, Pascal Chapalay, a préféré les vacances supplémentaires à une somme d'argent qu'offre la commune pour 25 années de service.

04 mars 2014, 14:50
Pascal Chapalay connaît mieux le collège du Cherrat que personne. Il y est concierge depuis 1989.

«Chaps» (prononcez «Tschaps»), comme il est surnomé, arpente les couloirs l’école du Cherrat et de Sous-Allens depuis 1989. Il n'a pas redoublé un nombre improbable de fois, mais occupe le poste de concierge. «J’ai vu passer pas mal d’élèves et de professeurs, sourit-il. Quelques municipaux également.» Mais seulement deux directeurs, François Ludwig et son successeur, Patrick Uebelhart. Si chaque matin débute par le nettoyage de la double salle de gymnastique et les vestiaires, utilisés en soirée par les sociétés locales, le reste de la journée varie au gré des travaux, entretiens, réparations et projets à mettre en place.

Le fils de celui qui était le coiffeur du village a d’abord effectué un apprentissage de pâtissier-confiseur chez Fornerod, à Morges, puis a travaillé dans une grande surface. La contrainte des horaires et l’envie de voir autre chose ont poussé Pascal Chapalay à changer d’orientation. «J’ai suivi une formation succincte de deux semaines avec mon prédécesseur, puis j’ai appris sur le tas», raconte «Chaps». Il y a quatre ans, il obtient son brevet fédéral de concierge.

concernant les élèves, Pascal Chapalay déclare avoir peu de problèmes au niveau relationnel. «Après, il y a toujours des petits malins, mais c’est normal.» Il se remémore le jour où les chasses d’eau électrique étaient régulièrement en panne. «Une personne dévissait la plaque de commande et enlevait une petite pièce. Je suis donc allé vers le prof de sciences pour savoir s’il avait un produit, non toxique, qui colorait les mains.» A la panne suivante, le directeur et le concierge ont fait le tour des classes et le garçon aux mains rouges a rapidement dû avouer son méfait. «Il m’a dit avoir enlevé ces pièces parce qu’il s’ennuyait. Au final, j’étais assez content, car nous avons été plus malin que lui», rigole «Chaps».

Cet article est inclu dans les deux pages consacrées à Saint-Prex dans "La Côte" de mercredi 5 mars. Demain, retrouvez aussi un papier sur la société de Sauvetage qui fête ses 125 ans, sur le troc à venir, ainsi qu'une sélectionne de vieilles cartes postales.

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