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Pelle en main et compas dans l'oeil

Le travail en gravière est exigeant. Incursion au site de Tolochenaz.

18 juil. 2012, 00:01
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phcadoux@lacote.ch

Au coeur d'un paysage lunaire, entre les cavités d'extraction et les monticules de plusieurs dizaines de mètres de tout-venant, de sable et de terre, un homme paraît bien minuscule dans cette gravière de quatre hectares, à la Caroline, située à Tolochenaz. Franck Ballan ne fait guère le poids non plus face à la pelle rétro de 44 tonnes qu'il dirige avec une grande dextérité. Et pour cause, ce machiniste de 45 ans manie la pelle et la plupart des engins de terrassement et d'extraction depuis vingt-quatre ans.

Placée à l'extrémité d'une cavité de quinze mètres de profondeur, la pelle du machiniste ramasse le matériau avec un bras de huit mètres de long et un godet pouvant contenir 1,7 m 3 . Au fond du trou, des piquets indiquent un niveau d'altitude minimal. "Il faut respecter les cotes établies par les géomètres. Si on creuse trop profondément, on risque de...

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