Valérie Durussel
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Des mains de Pierre-André Tschantz (64 ans) et de son fils Anthony (32) naissent toutes sortes de cloches. Ces artisans birolans ont fait de la tradition une marque de fabrique qui s’exporte sur tous les continents. Depuis le 1er avril, le fils est devenu le patron de l’entreprise familiale qui fêtera, ce samedi lors de la journée portes ouvertes, ses 35 ans.
Pour quelle raison faites-vous des toupins?
Anthony: Il faut aimer la Suisse et être fier d’apporter un bout de patrimoine. C’est un objet qui fait toujours plaisir. Je voulais devenir confiseur, mais ce sont les toupins qui ont fait que je suis forgeron. J’ai toujours aimé créer.
Pierre-André: C’est un métier pénible, on ne le fait pas pour l’argent. Nous sommes conscients que nous sommes responsables de la sauvegarde du patrimoine alpin. Il y a un respect pour cet objet qu’on ne retrouve pas dans...