Le visiteur est tout d’abord décontenancé devant la bâtisse qui se dresse devant lui, au fond d’une cour échichanaise. Deux portes, pas de nom, et une sonnette quasiment impossible à déceler puisqu’elle se cache au milieu de la vigne vierge qui mange la façade. Devant l’une des entrées, un cubi de jus de pommes suffit à rassurer l’hôte de passage: pas de doute, c’est bien là que réside Philippe Jobin, le syndic d’Echichens, connu loin à la ronde pour le précieux breuvage issu de ses arbres fruitiers.
Quatre jours après avoir manqué son entrée au Conseil national – l’UDC vaudoise ayant perdu un siège sous la Coupole, Philippe Jobin ne siégera pas à Berne pour le moment malgré sa quatrième place lors des élections du 20 octobre – le quinquagénaire est à pied d’œuvre pour finir de décrocher toutes les affiches électorales qui avaient été apposées aux quatre coins du...