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Même les fous de technologie ne pourront pas rester insensibles à la magie de ces grosses machines actionnées par la seule force hydraulique. Quand l'eau provenant d'un étang - alimenté par la rivière Franchavaux - passe dans un canal d'amenée en bois, actionne l'énorme roue à augets qui met elle-même en branle les trois scies et la batteuse à blé, on retient son souffle face à ce prodige de l'époque préindustrielle.
Un débit d'eau, une immense roue, quelques trains de poulies, de courroies et d'engrenages et le tour est joué: le blé sort du moulin, d'énormes billes de bois sont débitées en planches. "C'est de la vieille mécanique, mais ça tourne! Quand on voit ça, on comprend pourquoi on a voulu sauver et préserver ce patrimoine artisanal" , relève Fritz Germain, président de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine artisanal de Saint-George.
Le Moulin de Saint-George vient de...