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Police Région Morges se dit déçue par la justice

La condamnation d’un agent morgien pour délit de chauffard inquiète son employeur, qui se préoccupe des conséquences de cette décision.

10 déc. 2020, 16:45
Le policier morgien a reçu le soutien de son employeur.

La justice lui a infligé 100 jours-amende à 60 francs avec sursis, ainsi qu’une amende, après qu’il avait été flashé en pleine course-poursuite à 105 km/h à Saint-Prex, sur un tronçon limité à 50 km/h. Ce policier morgien ne subira toutefois aucune mesure de la part de son employeur. Et pour cause: le comité de direction (Codir) de Police Région Morges (PRM) se dit déçu de la décision du Tribunal fédéral, qui a confirmé la peine infligée par le Tribunal cantonal à l’encontre de son collaborateur. Le Codir avait d’ailleurs soutenu son agent lors de ses démarches devant la Cour suprême, «convaincu par la nécessité de porter cette cause» devant la plus haute instance judiciaire du pays. 

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«Le Comité de direction regrette que le Tribunal fédéral, dans ses motivations, renonce à prendre en compte le caractère urgent de la course, comme pouvant justifier le risque généré par le policier lorsqu’il poursuit les auteurs présumés d’un délit, respectivement d’un brigandage, indique PRM dans un communiqué. Il s’inquiète, dès lors, des conséquences d’une telle application du droit sur l’efficience des actions policières dans de telles circonstances. En outre, il note que cette décision n’est pas un signe positif pour la sécurité des citoyens, car la police n’est pas soutenue à sa juste valeur dans l’exercice de sa mission régalienne.»

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