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Pompiers volontaires, une perle bientôt rare

Jeudi, les casernes des sapeurs-pompiers vaudois ouvrent leurs portes en espérant que de nouveaux volontaires passent le pas.

03 nov. 2013, 16:43
Il y a un an, les hommes du SDIS de l'Etraz a effectué quelques démonstrations. Jeudi ils attendront de nouveaux volontaires.

Bien que la nouvelle loi du 2 mars 2010 – dont le délai d’application se termine à la fin de cette année – sur le Service de défense contre l’incendie et de secours (LSDIS) ait permis d'améliorer, en partie, la disponibilité des pompiers volontaires en journée, les responsables constatent que de moins en moins offrent de leur temps à la collectivité. La mobilité des gens est aussi un facteur difficile à gérer pour les responsables des SDIS (Service de défense contre l’incendie et de secours).

«Sur le papier, nous avons le nombre, mais nous sommes toujours à la recherche de volontaires, explique Pierre-Yves Corthésy, commandant du CRDIS Nyon-région. Notre souci est que nous avons affaire à une génération où les personnes ont moins envie d’aider. De plus, les difficultés pour se loger sur La Côte ne nous aident pas.» Un problème que rencontre aussi Eric Henry, commandant du SIS Morget: «Nous nous trouvons souvent face à un creux chez les 23-24 ans. Car c’est à ce moment-là que les jeunes quittent leurs parents et comme ils n’arrivent pas à trouver un appartement à un prix abordable, ils partent de la région et  doivent donc quitter la caserne qui les a formé. Et c’est dramatique, car souvent c’est à cette période qu’ils deviennent performants, soit après 5-6 ans de pratique en tant que sapeurs-pompiers volontaires. Et, sur ce point, nous ne pouvons pas faire grand-chose, la solution doit venir des politiques.»

Effets de la nouvelle lois (LSDIS), arrivée de tablettese et smartphones, retrouvez dans "La Côte" de lundi 4 novembre une page dédiée aux sapeurs-pompiers.

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