«Nous sommes toujours à disposition des jeunes et de leurs parents, à leur écoute, même si c’est à distance. C’est essentiel de le faire savoir», affirme Gérald Magnin, travailleur social de proximité à Espace prévention La Côte. Lui et ses trois collègues poursuivent leur mission en maintenant le contact avec les jeunes par téléphone et via les réseaux sociaux. Et assurent n’avoir reçu, pour l’heure, aucun appel au secours en lien direct avec le coronavirus.
«Notre lieu de travail numéro un est la rue, on se sent comme amputés de notre moyen d’intervention habituel, relève son collègue Anthony Richard. Accéder aux jeunes dans ces conditions est un défi qu’il nous faut relever.» Gérald Magnin confirme: «Rien ne remplace notre engagement sur le terrain pour se faire de nouveaux contacts. C’est un peu difficile de travailler dans ces conditions.»
Et ce d’autant plus que lui et son collègue Siro Balestra venaient...