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Privés de la rue, les travailleurs sociaux se démènent autrement

Les travailleurs sociaux de proximité et les animateurs des Centres des jeunes, plus habitués au travail de terrain, ont dû se réinventer en ces temps de coronavirus. Au niveau cantonal, une permanence a été mise sur pied pour les jeunes mais aussi pour les parents.

02 avr. 2020, 18:00
Anthony Richard, Siro Balestra, Olivia Strübi et Gérald Magnin (de g. à dr.), les quatre travailleurs sociaux de proximité d'Espace prévention La Côte.

«Nous sommes toujours à disposition des jeunes et de leurs parents, à leur écoute, même si c’est à distance. C’est essentiel de le faire savoir», affirme Gérald Magnin, travailleur social de proximité à Espace prévention La Côte. Lui et ses trois collègues poursuivent leur mission en maintenant le contact avec les jeunes par téléphone et via les réseaux sociaux. Et assurent n’avoir reçu, pour l’heure, aucun appel au secours en lien direct avec le coronavirus.

«Notre lieu de travail numéro un est la rue, on se sent comme amputés de notre moyen d’intervention habituel, relève son collègue Anthony Richard. Accéder aux jeunes dans ces conditions est un défi qu’il nous faut relever.» Gérald Magnin confirme: «Rien ne remplace notre engagement sur le terrain pour se faire de nouveaux contacts. C’est un peu difficile de travailler dans ces conditions.»

Et ce d’autant plus que lui et son collègue Siro Balestra venaient...

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