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Protection de la Venoge: une opposition du monde agricole

Prométerre s’oppose à la révision du plan d’affectation cantonal de la Venoge. L’Association vaudoise de promotion des métiers de la terre souhaite que le canton implique davantage le monde agricole dans ce processus de réflexion.

13 juin 2019, 15:18
La source de la Venoge à l'Isle.

Actuellement mise à l’enquête publique, la révision du plan d’affectation cantonal (PAC) de la Venoge fait l’objet d’une opposition. Celle-ci émane de Prométerre. L’organe faîtier des agriculteurs rejette certains éléments de ce PAC et de son règlement d’application. Elle les estime «dommageables pour l’agriculture», écrit Prométerre dans un communiqué.

Déposée ce jeudi, l’opposition pointe également «le manque de transparence, l’illisibilité cartographique et un dimensionnement excessif de l’espace réservé aux eaux, en particulier sur certains tronçons de la Venoge et du Veyron», explique Prométerre.

Une interdiction critiquée

Autre élément de l’opposition: le maintien d’une interdiction des prélèvements d’eau dans les eaux souterraines «sans qu’aucune possibilité ne soit prévue pour l’irrigation agricole à partir des nappes qui ne sont pas directement connectées aux cours d’eau de la Venoge et du Veyron», explique encore l’Association vaudoise de promotion des métiers de la terre.

«Avec les conséquences du réchauffement climatiques et les sécheresses répétées attendues dans nos régions, en particulier au Pied du Jura, Prométerre ne comprend pas qu’un tel usage de l’eau ne puisse pas lui aussi être réservé dans le règlement du PAC», détaille-t-elle. Prométerre demande au canton d’associer les milieux agricoles à cette révision.

Protection votée en 1990

Pour rappel, la protection de la Venoge, votée par la population en 1990, est inscrite dans la constitution cantonale. Le plan d’affectation cantonal de la Venoge est aujourd’hui modifié pour intégrer les révisions de la loi fédérale sur la protection des eaux et son ordonnance d’application et de la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage. Il s’agit également de prendre en compte les adaptations de la loi cantonale sur la protection de la nature, des monuments et des sites, du plan directeur cantonal et de la directive cantonale pour la structuration et l’échange des données numériques géoréférencées d’affectation du sol.

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