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Quand ce satané stratus se fait poète

16 déc. 2013, 00:01
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Brouillard, grisaille, stratus. Autant de mots synonymes peu agréables de l'hiver en plaine. Mais il faut reconnaître que la présence insistante des brumes givrantes qui ont couvert les plateaux inférieurs de La Côte la semaine dernière a su créer un paysage féérique. Au fil des jours, sans connaître d'importants dégels, l'air humide a repeint la nature de blanc, comme pour compenser des fêtes de Noël que l'on prédit sans neige à basse altitude. Millimètre après millimètre, les molécules d'eau se sont accrochées en gelant n'importe quel support, transformant même les barrières en objets poétiques.

Cette envolée lyrique ne doit pas empêcher les conseils de prudence. Car avec les fraîches températures sous le stratus, ces brumes font de la route une patinoire. Et la police continuera la traque aux automobilistes qui n'auraient pas gratté la pellicule de glace sur leurs pare-brise. DSZ

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