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"Quand l'une a moins la forme, c'est l'autre qui aide"

13 févr. 2013, 00:01
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"C'est une bonne vivante." Voilà comment Henriette Dubuis est décrite, à raison, par l'un de ses neveux. La Morgienne a fêté jeudi ses 90 ans. Seule sa démarche, ralentie par son genou droit opéré en 2012 et surtout par le gauche qui subira le même traitement à la fin du mois, trahit son âge. Sa joie de vivre et son esprit, aussi vif qu'une jeune de vingt ans, sont accentués par son sourire et ses yeux qui brillent pour chaque personne qui passe lui souhaiter un joyeux anniversaire. Le municipal Denis Pittet a eu à peine le temps d'entrer dans l'appartement qu'Henriette Dubuis lui claquait une bise sur chaque joue.

Impliquée dans la vie morgienne

D'une mère française et d'un père suisse, c'est en 1938, "juste avant la guerre" , précise-t-elle, que la famille Dubuis arrive à La Coquette. Le papa ayant trouvé ici un emploi. Après une école de...

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