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Sa vie derrière le château de Morges prend fin

Demain soir, aux pieds du château de Morges, quelque 200 personnes assisteront à la cérémonie de passation de pouvoirs entre les brigadiers Daniel Berger et Yvon Langel.

03 déc. 2013, 14:56
Le brigadier Daniel Berger ici lors d'une de ses visites sur la place de tir d'Hinterrhein, dans le canton des Grisons.

Depuis le 1er janvier 2007 Daniel Berger a commandé la brigade blindée 1. Ce qui impliquait de préparer ses quelques 8000 militaires à réussir un combat en cas de nécessité. Ce qui implique de planifier, organiser et juger les exercices.

«Une fois, j’ai mis une note qui était moins qu’insuffisante», dit-il. Un jugement qui lui était aussi adressé. «Mais la partie la plus fascinante, c’était de parler avec les gens. L’âge moyen dans ma brigade est de 25 ans et j’ai toujours aimé dialoguer avec eux, notamment pour trouver des solutions avec les études. Aujourd’hui, si l’armée veut avoir du succès et être crédible, elle doit savoir s’adapter», glisse le brigadier.

Dès le 1er janvier 2014, il travaillera à Berne en tant que conseiller du chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports en matière de politique militaire.

Ce natif de Thoune (BE), qui a gardé que son accent alémanique oeuvre aussi à l'exécutif de Cortaillod, village neuchâtelois qu’il a rejoint en 1976 et où il vit avec sa femme et ses trois enfants.

Même si le contact humain et les aspects que lui offre son poste actuel vont lui manquer, sans oublier le cadre de travail que lui offrait Morges, Daniel Berger se réjouit de débuter à Berne où il mélangera politique et affaires militaires, ses deux principaux intérêts.

Mais ce brigadier est aussi un homme avec beaucoup d'humour. Retrouvez dans "La Côte" de mercredi 4 décembre 2014 la phrase qui lui a fait gagner le champignac d'or en 2008 et une des "bêtises" dont il était le principal auteur lors de son école de recrue.

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