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Saint-Prex: la Fondation Perceval n'a pas fini de grandir

La fondation Perceval fêtait les 10 ans de sa dernière extension. L'institution pour personnes en situation de handicap mental ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et prévoit de construire un foyer spécialement dédié aux aînés.

28 juin 2015, 21:16
La fondation a fêté les 10 ans de l'extension de son site saint-preyard.

Une gaieté toute estivale s’est emparée samedi de la Fondation Perceval. Dans son écrin verdoyant dominant Saint-Prex, l’institution dédiée aux personnes en situation de handicap mental organisait sa traditionnelle Fête de l’amitié. L’occasion de réunir résidents, familles, mais surtout habitants des villages voisins. Cette année les festivités revêtaient un caractère tout particulier, puisqu’elles marquaient les 10 ans de la dernière extension du site avec la création de structures destinées plus particulièrement aux enfants, soit un centre médico-éducatif pour polyhandicapés et une école.

La vocation d’accueillir les plus jeunes est à la base de l’activité de l’institution depuis sa naissance en 1967. Mais, avec le temps elle a dû s’adapter et grandir en même temps que ses résidents, qui pour la plupart ne sortiront jamais du cadre institutionnel. Alors qu’elle s’apprête à célébrer son cinquantième anniversaire, la fondation esquisse ses futurs projets. Elle compte créer un foyer d’une vingtaine de place uniquement destinés aux personnes âgées et développer des studios pour personnes autonomes sur son site d’Aubonne.

Si la fondation perçoit des fonds étatiques – son budget avoisinne les 27 millions de francs – pour son fonctionnement, elle doit compter sur des dons, pour financer son développement. Outre de nouvelles infrastructures, la Fondation Perceval cherche surtout à tisser des liens toujours plus forts avec l’extérieur. “Nous désirons nous mettre au service de la communauté, plaide Pascal Devaux, directeur de l’institution depuis 8 ans. Nous pourrions aider au ramassage des déchets ou servir des repas aux personnes travaillant dans la zone artisanale de Saint-Prex.”

Plus de détails et les explications du directeur Pascal Devaux dans nos éditions payantes de lundi.

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