"Grâce à des frais financiers réduits et aux gains de change, le résultat financier dépasse de 1,2 million de francs celui de l’exercice précédent, ce qui impacte positivement le bénéfice semestriel consolidé", souligne mardi le groupe.
Les recettes nettes consolidées résultant des livraisons et des prestations sont restées globalement stables, à 310,2 millions de francs. En monnaies locales, les ventes ont toutefois grimpé de 1,2%, à 314,5 millions.
Volume record des ventes
Le volume de ventes a lui atteint un chiffre record au premier semestre, avec 2,58 milliards d'emballages en verre écoulés, contre 2,51 milliards lors de l'exercice précédent. Le résultat d'exploitation (EBIT) du groupe a baissé de 1,3%, à 30,3 millions, pour une marge correspondante de 9,8%.
Si les coûts de l’énergie et des matières premières ont baissé, les frais de personnel et les amortissements ont en revanche augmenté, relève Vetropack, dont un des sites de production se base à St-Prex.
Les ventes en Autriche, principal débouché du groupe pour les emballages en verre, ont baissé de 6,5%, à 87 millions de francs. Elles ont en revanche augmenté en Croatie (+5% à 59 millions), en Italie (+19,8% à 46 millions) et en Ukraine (+20,2% à 26,2 millions).
La tendance est également positive en Suisse. Les ventes d'emballages en verre ont progressé de 2,1%, à 38,1 millions de francs. Dans le segment des verres spéciaux cependant, un recul de 6,3% est enregistré, à 4,5 millions.
Signes de stabilisation en Ukraine
Pour l'ensemble de l'exercice, la direction table sur une légère augmentation des recettes nettes et de la création de valeur par rapport à l'année dernière, prévoyant des marchés stables et un environnement favorable lors des six derniers mois de l'exercice en cours.
L'entreprise anticipe notamment une stabilisation économique en Ukraine, sans que cela n'impacte encore le marché en 2017. Les révisions périodiques des fours de l’usine de Gostomel et les programmes de modernisation en cours dans d’autres usines entraîneront par ailleurs des interruptions de production qui devraient légèrement peser sur la création de valeur.