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Sauvetage: qui paie pour les anges gardiens du Léman?

Ils sont bénévoles et ne facturent jamais leurs interventions: les membres des différentes sections de la Société internationale de sauvetage du Léman ne comptent ni leur temps, ni leurs efforts. Mais la sécurité sur le lac a un prix, qu’ils ne souhaitent pas être les seuls à assumer.

20 avr. 2021, 18:00
Philippe Bonzon, président du Sauvetage de Morges, relève que les sections sont toujours à la recherche de nouveaux membres. Celles de Morges et de Saint-Prex organisent d'ailleurs une journée portes ouvertes le 3 juillet.

«Rester planté au milieu du lac, ce n’est généralement pas grave, il faut juste éviter de paniquer, replier ses lignes, faire un sac avec sa voile et rentrer tranquillement à la nage. Sauf que là, l’eau était tellement froide que c’était problématique.» Après avoir passé 45 minutes à se débattre avec son matériel de kitefoil dans un Léman à huit degrés, le 11 avril, Jérémie a su qu’il était temps de demander de l’aide. Malgré sa combinaison, son corps commençait à s’engourdir. Le Sauvetage de Morges l’a récupéré à environ deux kilomètres du rivage.

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Kitesurfeur averti et bien équipé, Jérémie a joué de malchance, enchaînant les problèmes techniques. Des personnes en difficulté sur le plan d’eau, les différentes sections de la Société internationale de sauvetage du Léman (SISL) en aident toute l’année. Tous bénévoles, leurs membres n’hésitent...

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