Dans le quartier chic et calme où il vit à Paris, non loin de la Tour Eiffel, personne n’a idée de qui est Thomas Fersen. D’une discrétion totale, fuyant les plateaux de télévision, ignoré des playlists radio, le «titi à la Prévert» avance comme indifférent à son époque, publiant toujours en maître-artisan des disques conçus comme des fables désopilantes ou de déconcertants scénarios.
Des miettes de comédie humaine rapportées sans frime auquel le dandy lunaire offre cet hiver un nouveau chapitre, publiant «Un coup de queue de vache», joli geste un peu triste, cette fois, et qui nous vaut de le retrouver ce vendredi 16 février au Théâtre de Beausobre, à Morges.
Sur le tard
Dix albums studio en 25 ans: Thomas Fersen prend son temps. Les grandes salles parisiennes, il aurait pu les remplir dix fois, il y a quelques années encore. Mais le tapage, l’ego brandi à la...