Jocelyne Laurent
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C’est parfois un véritable carnage lorsque les batraciens, d’un seul mouvement, entament leur migration de printemps depuis le bois des Ursins en direction du Marais du Bon pour s’y reproduire. Les automobilistes sont alors dans l’incapacité de les éviter, écrasant les grenouilles rousses, tritons alpestres et autres crapauds communs.
Le projet d’aménager un nouveau passage à batraciens, actuellement soumis à enquête publique, améliorera les conditions de migration des amphibiens et diminuera la mortalité. «L’objectif est d’atteindre un taux de survie de 95%», relève Najila Naceur, cheffe de la section «stratégie et suivi» de la Division biodiversité et paysage de la Direction générale de l’environnement (DGE).
Animal protégé
Selon les comptages, entre 1800 et 8000 batraciens migrent à chaque printemps en direction de l’étang gimelan. Le flux migratoire croissant des animaux, protégés par la Loi fédérale sur la protection de la nature, couplé à un trafic important...