Lui, David, est un ancien étudiant en Lettres à l’université de Genève reconverti à l’art de la scène par le théâtre de marionnettes puis par l’académie Dimitri au Tessin. Elle, Virginie, est une passionnée, partie à la conquête de Paris à seulement 18 ans à l’école Jacques Lecoq. Et pourtant rien ne prédisait leur amour pour cet art. «Nos parents nous ont beaucoup amenés au cirque sans que cela ne me donne jamais envie», rigole David.
Au coin du feu de leur colocation d’Etoy, ils lisent et tombent un jour sur le parfait roman noir adaptable sur scène: «Les Insulaires» de Pascal Garnier. Un écrivain peu connu mais renommé pour son humour noir. «C’était facilement adaptable car il y avait beaucoup de dialogues», explique David qui a écrit le scénario.
«Au départ je voulais faire une pièce sur «Vendredi ou la Vie Sauvage». Quand ma sœur m’a proposé cette histoire...