C’est un vide depuis la fin du «Matin» papier, en juillet dernier. Au côté de la presse locale, il n’y a plus dans les bistrots de journal romand populaire. C’est ici, entre le café du matin et l’apéro du soir, que veut venir se nicher «Micro» qui, si sa campagne de financement participatif aboutit, paraîtra trois fois par semaine et racontera les petites et grandes histoires des Romands.
Aux manettes, une association aux deux tiers composée d’anciens du «Matin» et présidée par un Morgien, Fabien Feissli. Lorsqu’on l’atteint, il est dans un café fribourgeois. Normal pour celui qui veut faire des bonnes vieilles et sympathiques tables romandes le centre de «Micro». «Nous voulons proposer un complément aux autres journaux, pas un concurrent, insiste le journaliste. Nous ne ferons pas la course à l’actu, il y a assez de médias qui le font. L’idée de base est en fait d’aller systématiquement...