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Un oeil aussi impitoyable que bienveillant

20 nov. 2014, 14:01
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A la renommée désormais internationale, vivant entre Lausanne et Paris, Lionel Baier n'en demeure pas moins attaché à ce petit coin de pays qui a vu émerger sa passion dévorante pour le cinéma. Ce soir, de retour de Grande-Bretagne où il a fait la promotion de son dernier opus "Les grandes ondes (à l'ouest)", il sera présent au Cinéma Rex, à Aubonne, pour animer les discussions après la projection du film "Les ponts de Sarajevo", en présence de son amie, la réalisatrice Ursula Meier.

Il est ainsi, Lionel Baier, fidèle à ses premières amours, là où il a fait ses premiers pas en tant que projectionniste, puis programmateur, à ses amis et à ses relations professionnelles.

Lionel Baier a également cette politesse du coeur, peut-être héritée de son éducation protestante, qui fait qu'il respecte son interlocuteur, quel que soit son niveau social ou intellectuel, et ne dédaigne aucune marque d'attention, même la plus modeste, alors même qu'il vient d'être auréolé par de prestigieuses récompenses.

"Je suis honoré d'avoir été sélectionné Personnalité La Côte 2014" , dit celui qui - pour ne citer que la dernière récompense - a décroché récemment le Trophée francophone de la réalisation pour "Les grandes ondes". "La vanité", son prochain film dans lequel joue à nouveau le Gimelan Patrick Lapp, sera une nouvelle démonstration du talent du cinéaste, un mélange d'humour caustique, d'intelligence, d'érudition et de profonde humanité.

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