Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un photographe australien donne sa vision de la région à la Fondation Bolle

Dès ce samedi 8 novembre et jusqu'au 21 décembre 2014, la Fondation Bolle à Morges accueille le photographe australien Darryl Godfrey, qui y présente sa vision poétique, en ombre et lumière, de La Coquette et de sa région.

04 nov. 2014, 15:33
Harmonie en noir et blanc : Darryl Godfrey au milieu de quelques-unes de ses œuvres, un bel hommage à sa contrée d'adoption.

Citoyen australien, Darryl Godfrey a choisi, en 2006, de s’établir en Suisse, plus exactement à Saint-Prex, où il a trouvé, à la fois, un domicile et un poste à responsabilité au sein du groupe pharmaceutique Ferring. Mais cet expat, pas tout à fait comme les autres, est également un photographe hors-pair. Une passion qu’il a découverte avec son père et qu’il pratique depuis l’enfance, de préférence en noir-blanc.

Le résultat de deux ans de travaux, sa troisième exposition à ce jour, est à découvrir jusqu’au 21 décembre 2014 à la Fondation Bolle, où il a dû relever le défi d’œuvrer sur Morges et sa région, conformément aux objectifs de l’organisation initiée par Jean-Jacques Bolle.

Autant d’images empreintes de calme, de sérénité et de poésie, à apprécier pour échapper à l’agitation de la fin de l’année : scènes de ville, à Morges et à Saint-Prex, vues où l’eau, lac ou rivières, occupe une large place, comme les ciels chargés d’hiver.

Amoureux des paysages de La Côte, ce natif du Sunshine State, nom donné à son Queensland natal, caractérisé par son climat tropical, riches en plages et palmiers, n’a même pas hésité à braver les grands froids de février 2012, pour immortaliser une nature redessinée par la bise et la glace. J’avais les doigts gelés, mais cela était intéressant. Il vaut la peine de souffrir pour l’art, commente-t-il.

Cette exposition est, pour rappel, la XIXe au total, organisée par la Fondation Bolle, et la troisième de l’année en cours, après deux autres, au printemps et à l’été, consacrées respectivement à Audrey Hepburn et aux cabanes des pêcheurs du Léman.

Conservateur de la Fondation, Salvatore Gervasi ne devrait pas se retrouver au chômage prochainement. Nous avons plein de projets et notre agenda est plein au moins jusqu’à fin 2018, se réjouit-il.   

Lire également l’édition-papier de mercredi.

 

 

 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias