«La vie m’a beaucoup donné», affirme avec optimisme Santiago Sardina, du haut de ses nonante ans. Entouré d’Anne-Marie et Marisa, deux de ses trois enfants, il a fêté son anniversaire mercredi dans son appartement. Le nonagénaire, ému par la visite de la Municipalité représentée par Philippe Deriaz, a accepté de bon cœur de recevoir du vin morgien, lui qui boit volontiers mais «en petite quantité».
Travailleur émérite
Ressortissant espagnol, Santiago Sardina a posé ses valises en Suisse en octobre 1960 avec toute sa famille. «Le mieux, pour lui, était que ses enfants soient élevés dans un pays libre», explique sa fille en évoquant la dictature franquiste. Arrivé d’abord à Lausanne, le Centre espagnol l’envoie sur la côte morgienne, où il trouve du travail: «J’ai trouvé Morges formidable, ça me plaisait bien plus que Lausanne!». Installé dans son appartement à l’avenue de Lonay...