Jocelyne Laurent
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Quelque 36 degrés à l’ombre, un taux d’humidité de 78 degrés, des paysages magnifiques en bord de mer, traversés à bord d’un gros 4x4, une heure à l’aller, une heure au retour. A contempler des pêcheurs qui, alignés sur la plage, tirent leurs filets à mains nues à l’aide d’une corde, au rythme d’une cloche et en chantant. Un pays très pauvre en regard du nôtre, sans eau courante ni électricité dans bien des endroits. On est proches de Cotonou, capitale économique du Bénin.
Chaque matin, durant trois semaines, trois comédiens suisses, dont Patrick Dentan, font le trajet de leur hôtel, climatisé, pour rejoindre l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (EITB). Là, deux comédiens et un musicien béninois les attendent pour répéter «La farce de Maître Pathelin». La pièce constitue l’un des plus anciens chefs-d’œuvre du théâtre comique médiéval, souvent considérée comme la première pièce comique de...