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Une vie au fil des moulins

Né et formé en France, c’est depuis le Maroc qu’Olivier Pioux, sa femme et leurs filles ont rejoint le Moulin de la Vaux.

06 avr. 2016, 23:10 / Màj. le 07 avr. 2016 à 00:01
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Fabienne Morand

info@lacote.ch

Pour comprendre comment Olivier Pioux, sa femme Caroline et leurs deux pré-adolescentes sont arrivés à Aubonne – en juillet 2015 pour reprendre le Moulin de la Vaux –, il est nécessaire d’effectuer un saut en arrière dans la vie du Français. Né en 1971, Olivier Pioux aime accompagner son grand-papa, vétérinaire de campagne. Dans sa région natale du Centre-Val de Loire, à Montrichard, Olivier grandit dans un moulin à eau qui n’est plus en activité. «Ma chambre d’ado était dans la salle des engrenages, sourit-il, les meules visibles au-dessus de sa tête. Cela a beaucoup conditionné ma vie.» De plus, un ancien enseignant de l’école de meunerie de Paris vit près de chez lui. Ces facteurs guideront, consciemment ou non, Olivier vers le métier de meunier.

Son bac scientifique en poche, il quitte le Loir-et-Cher pour Paris. Deux ans après il obtient son BTS en meunerie,...

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