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Vale, l'entreprise de Saint-Prex, épinglée par Greenpeace

A Davos, la Déclaration de Berne et Greenpeace Suisse ont montré du doigt les entreprises coupables de violations des droits humains et d'atteintes à l'environnement. La multinationale Vale, établie à Saint-Prex, écope du Prix du public.

27 janv. 2012, 16:59
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Les Public Eye Awards 2012 ont été remis ce vendredi à Davos. Le jury, composé de représentants d'organisations non gouvernementales (ONG) réunis par Greenpeace Suisse et la Déclaration de Berne, a remis le Public Eye Global Award au géant bancaire Barclays pour "son activité de spéculation sur les produits alimentaires". Selon ce jury, "cette activité fait grimper le prix des produits alimentaires aux dépens des plus pauvres".

Un second "vainqueur" a été désigné par les internautes. La multinationale brésilienne Vale, active dans l'exploitation et la vente de minerais, a reçu le plus de suffrages (25'041 voix). Elle est suivie de près par le japonais Tepco (24'245 voix), opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima. Le sud coréen Samsung (19'014 voix) prend la troisième place.

Vale est le deuxième plus grand groupe minier et le premier producteur de minerai de fer au monde. Les ONG lui reprochent 60 ans d’histoire "continuellement marqués par des atteintes aux droits humains, des conditions de travail inacceptables et une surexploitation de la nature". Le groupe minier brésilien prend actuellement part à la construction du barrage de Belo Monte en Amazonie. Plus de 88'000 personnes ont pris part au vote en ligne, ce qui constitue un nouveau record.

Vale reste sur sa réserve

A Saint-Prex, on ne commente pas ce choix, mais la porte-parole de l'entreprise brésilienne rappelle que sa firme a souvent été honorée pour ses engagements en matière de développement durable. "On nous montre du doigt pour notre participation à ce projet de barrage, mais Vale ne représente que 9% de ce consortium, essentiellement en mains des pouvoirs publics."

« Public Eye est notre chance de montrer aux dirigeants des entreprises, aujourd’hui si proches de nous à Davos, que l’humanité et l’environnement ont le droit de se faire entendre, que nous sommes leur voix et que nous ne nous tairons pas. », ajoute Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace International et membre du jury des Public Eye Awards.

Davantage de réactions dans notre édition papier de lundi.

 

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