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Vufflens-le-Château bataillera pour conserver suffisamment d'élèves dans ses classes

Sans les élèves de Monnaz qui partiront à Echichens et ceux de Lully et Tolochenaz desservis par des transports publics, l'école de Vufflens-le-Château perdra des élèves.

03 déc. 2013, 09:55
L'école de Vufflens-le-Château est en service depuis une vingtaine d'années. Elle abrite cinq classes.

Dans le cadre du débat sur le budget 2014, un conseiller général de Vufflens-le-Château s'est inquiété de la perte de revenu liée à la non-utilisation d'une de ses salles de classe.

En matière scolaire, Vufflens-le-Château est affilié à l'Association scolaire intercommunale de Morges et environs, avec Morges, Aclens, Bremblens, Chigny, Echichens, Lully, Romanel-sur-Morges, et Tolochenaz. Son complexe scolaire accueille jusqu'à présent des élèves du village, ainsi que ceux venant de Chigny, Monnaz, Lully et Tolochenaz

Les enfants de Monnaz - commune fusionnée dans le Grand Echichens -, ne viendront plus s'asseoir sur les bancs de Vufflens-le-Château, mais se rendront bientôt dans le collège de Colombier actuellement en construction. "Les possiblités de développement démographique de Chigny et Vufflens sont limitées, a relevé la syndique Anne-Christine Ganshof. Quant à Lully et Tolochenaz, qui disposent encore de capacités de croissance via quelques plans de quartier, il s'avère peu judicieux de les déplacer vers notre village avec des cars affrétés par nos soins, alors qu'ils sont bien desservis par des transports publics."

Un délai extensible

Ces constats, ajoutés au fait qu'Harmos requiert un groupement par cylcle de 4 niveaux d'âges au lieu de 6 actuellement réunis à Vufflens-le-Château, fait peser une réelle menace sur l'occupation des classes du village.

"Cette situation nous touche et nous fâche. Il nous semble ridicule de ne pas utiliser notre magnifique bâtiment scolaire, a lâché la syndique. Mais sachez que votre municipalité se bat pour en maintenir la meilleure exploitation. La loi d'application du nouveau système Harmos prévoit une mise en conformité "à terme". Et tant que je serai syndique, ce délai "à terme" risque de durer", a-t-elle promis à l'assemblée.

Face au Conseil général, elle s'est encore fendue d'un conseil très concret: "d'ici là, faites des enfants!"

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