Elles ont passé dix-sept ans dans des sacs, les pierres de l’aqueduc romain à Divonne-les-Bains. C’est sûr qu’après près de 2000 ans sous terre, ce n’est pas tant que ça… mais tout de même. En 2018, l’ouvrage a retrouvé sa splendeur sous les mains expertes du maçon français Fabien Drapeau et de ses collaborateurs. Les artisans ont récemment reçu deux prix pour leur travail: le trophée CAPEB Auvergne Rhône-Alpes (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) ainsi qu’un prix coup de cœur national.
Mais pourquoi a-t-il fallu attendre autant de temps avant de redonner à l’ouvrage son éclat? En fait, il s’agit déjà d’un petit miracle de pouvoir l’admirer tel qu’il est aujourd’hui, miracle que l’on peut attribuer à quelques passionnés du groupe Divonarium. Parmi eux, deux anciens conseillers municipaux divonnais, Christian Leroux et Gérard Clapot, dont la maison se trouve au-dessus de l’aqueduc et juste à côté...