C’est un cocktail à la fois doux et piquant que nous promet le Poprock Festival, pour sa 11e édition, du 28 au 30 mai. Treize concerts en trois jours, avec quelques guitares qui grattent, deux trois douces voix, de la pop et du hip-hop, bref une variété aussi riche qu’assumée.
Notons d’abord le retour de ceux que le festival présente comme la tête d’affiche de l’édition: les Français d’Astonvilla. Très discrets depuis 2005 et carrément muets depuis 2014, les Parisiens – un gros tube («Raisonne», 1999) et une Victoire de la musique (révélation, 2002) au compteur – s’offrent une tournée «pour le fun» de quinze dates, dont la première à Gilly, vendredi 29 mai.
Autre tête à revoir, celle de Manu, qui à la fin des années 1990 tenait la guitare et le micro dans le groupe nantais Dolly, dont l’album éponyme et le tube «Je n’veux pas rester sage» avaient alors fait bondir la Francophonie d’un rock puissant et épuré. Une énergie – et une voix – que l’on retrouve dans le projet solo de la Nantaise, à découvrir le samedi 30 mai.
Et puis, il y a le reste de la programmation, notamment Sim’s, le plus musical des rappeurs romands (jeudi 28), Bootleggers United (DJ Zebra et DJ prosper, rois du bootleg, le 28 également) et les princes de la pop genevoise que sont les Stevans.
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