fabien darvey Textes Sigfredo Haro Photos
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Il a beau trôner depuis le XVe siècle en plein cœur du village sur une parcelle de 69 000 m2, le château de Gingins est à peine visible de ses voisins. Pourtant, le temple est en face, l’auberge communale à quelques mètres à peine. Depuis quatre ans, le domaine se cherche un nouveau seigneur. Pour 38 millions de francs.
«Le château n’a connu que trois familles», souligne Philippe Erard, l’époux d’une des actuelles propriétaires du bien, qui nous a ouvert les portes du lieu au milieu de la tempête, ce mardi. «Après la seigneurie de Gingins et la famille Chabloz, ce sont les Neumann, mes beaux-parents, qui se sont installés, en 1962.» Depuis le décès de Vera Neumann, début 2013, les héritières ont décidé de se séparer du bien, qui demande un entretien trop important.
Des troncs pour chantier L’intérieur...