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A Nyon, association Pré de Chez T’Oie a pris son envol

Succédant aux «Quartiers solidaires», une association de Nyonnais a pris le relais pour animer le quartier des Tattes d’Oie.

07 sept. 2018, 10:01
L’association vise notamment à développer les liens intergénérationnels grâce à diverses activités en commun.

Samedi dernier, la toute jeune association «Pré de chez T’Oie» a pris son envol, lors de la fête de quartier éponyme. Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour marquer le coup: autour d’une paella et d’un risotto, avec des activités pour les enfants, sans oublier le fameux tournoi de pétanque intergénérationnel sur la nouvelle piste du bâtiment du Pré de l’Oie – une installation émanant d’une demande des habitants du quartier.

Cette fête de lancement représente bien les objectifs de ce groupe de citoyen: proposer des activités qui tissent des liens entre les habitants du quartier.

Cinq ans de gestation

Avant de déboucher sur une association locale autonome, le concept a été initié il y a cinq ans par ProSenectute, dans le cadre du projet vaudois des «Quartiers et villages solidaires». Encadré par un travailleur social de proximité engagé par la commune, le projet a d’abord réuni un petit groupe de personnes du quartier des Tattes d’Oie qui ont pu mettre en place diverses activités. Le projet étant désormais bien ancré, il était temps pour ProSenectute de laisser la nouvelle association voler de ses propres ailes.

 

Notre politique vise à ce que les habitants soient partie prenante de la vie locale.»
Stéphanie Schmutz municipale en charge des affaires sociales à Nyon

 

Balades hebdomadaires, pétanque, marchés gratuits, café, marches, jeux de cartes ou encore jardins communs et carrés potagers privés, autant d’activités qui sont nées de ce projet. Membre investie dans «Pré de Chez T’Oie», Maria Caputo veut aller dans le sens de ce qui a été mis en place jusqu’à présent: «Les activités qui existent déjà vont continuer. Mais si quelqu’un vient avec une nouvelle idée, on regardera ce que l’on peut faire pour la mettre en place.» Maria Caputo espère aussi pouvoir toucher, et compter parmi ses membres, des jeunes adultes du quartier, car les activités proposées n’attirent pas beaucoup les 18-30 ans.

Politique participative

La création d’une telle association fait partie intégrante de la politique sociale de la commune, comme l’explique la municipale en charge des affaires sociales, Stéphanie Schmutz: «Notre politique vise à ce que les habitants soient partie prenante de la vie locale. Et les activités intergénérationnelles et interculturelles favorisent le bien vivre ensemble. C’est aussi une manière de lutter contre l’isolement, car si les personnes sortent et se rencontrent tant qu’elles sont valides, il y a moins de risque qu’elles se retrouvent seules dans le futur.»

Le projet des Tattes d’Oies n’est pas nouveau à Nyon. Il y a quelques années, Unyon Nord-Est naissait également de l’expérience des quartiers solidaires. Mais les associations locales existent aussi sous d’autres formes, dans d’autres secteurs de la ville, comme à la Levratte, à la Redoute ou encore depuis peu à la Vie-Là – maison des associations située en face de la salle communale, qui réunit plusieurs structures impliquées dans le développement durable.

Une problématique évoquée par Stéphanie Schmutz: «Sans local, difficile de mettre en place des activités de quartier. S’il n’y aura pas de maison de quartier dans les bâtiments des Jardins du Couchant, il est prévu d’en installer une dans le futur éco-quartier du stand dont les travaux ont commencé.»

Si rien n’est encore fait, il n’est pas impossible de voir de nouvelles associations de quartier prendre à leur tour leur envol, là où de nouveaux lieux de vie sont en train d’être bâtis.

Robin Jaques

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