Un canapé, un frigo, une cuisine, une table, des toilettes, une douche, un lave-linge, des lits d’appoint pour les périodes de grand froid, des traitements médicaux, une salle de soins et un bureau. De quoi couvrir ses besoins de base et augmenter ses chances de rester en vie. Malgré la drogue, l’isolement et la rue parfois.
Entrée de secours reçoit, chaque jour, une vingtaine d’hommes et de femmes de notre région tombés dans la spirale infernale de la drogue. Quatre ans déjà que la structure a vu le jour à Nyon, sous l’impulsion de François Perrinjaquet, éducateur et directeur d’Entrée de secours (EdS), déjà présente à Morges depuis 1997.
Un vide à combler
«A l’époque, on recevait pas mal de Nyonnais à Morges en quête d’un traitement médical. Mais on avait du mal à les accompagner et à créer du lien à cause de la distance. On savait qu’il n’était...