«J’ai pris mes fonctions le 1er avril. C’était la première fois que j’allais diriger une institution culturelle. Rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé!»
Ce fameux 1er avril, Karine Grasset, la nouvelle directrice de l’Usine à gaz, s’est trouvée dans un bâtiment dont le chantier était arrêté pour cause de Covid, sans collaborateurs pour la guider. Non, elle n’avait pas imaginé être confrontée à ce silence, à ce calme. «D’un côté, c’était agréable», commente-t-elle, mais de l’autre, sans passage de témoin avec l’équipe dirigeante précédente, elle a trouvé une quantité de dossiers à décortiquer. Il lui a fallu deux mois pour dégager une visibilité financière. «Aucune décision importante n’a pu être prise avant juin. Après, tout s’est accéléré pour préparer la nouvelle saison», précise cette ancienne danseuse.
Défendre la parité
De cette passion artistique, Karine Grasset a conservé une extrême délicatesse. Tant dans la gestuelle, que dans le choix...