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A Nyon, les entreprises de construction devront montrer patte blanche

Sur les chantiers de la Ville de Nyon, les ouvriers devront être munis d’une carte professionnelle. Pour lutter contre le travail au noir et le phénomène du dumping salarial.

15 juil. 2021, 17:44
De gauche à droite, les partenaires du projet devant le tourniquet d'accès au chantier de l'Hôtel de police: Philippe Musitelli (vice-président de la FVE), Daniel Rossellat (syndic), Claude Uldry (municipal) et Sébastien Genton (Unia).

C’est une petite carte magnétique de la grandeur d’une carte de crédit. Chaque ouvrier travaillant sur un chantier de la Ville de Nyon devra désormais en être muni.

Jeudi, la Municipalité a en effet annoncé l’introduction de ce laissez-passer obligatoire pour lutter contre le travail au noir. Une petite révolution pour le domaine de la construction qui reste l’un des plus touchés par le phénomène.

Ce système n’est pas une invention nyonnaise à proprement parler. Il est en effet le fruit d’une collaboration entre le syndicat Unia et la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) qui, une fois n’est pas coutume, parlent ici d’une même voix. Il est déjà appliqué dans deux autres villes du canton, Lutry et Lausanne.

Le pass se présente sous la forme d’une petite carte magnétique individuelle qui donne accès au chantier.
Crédit photo: Cédric Sandoz

Pas de cas avérés à Nyon mais…

Si Nyon a décidé...

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