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A Nyon, les femmes migrantes ont un lieu pour mieux s’intégrer

Au Lieu-dit, des femmes peuvent faire garder leurs enfants pendant qu’elles apprennent le français durant une heure et demie. Un succès: l’association ouvre bientôt une troisième classe par semaine.

04 sept. 2019, 20:00
Bientôt trois fois par semaines, des cours de français sont donnés à la Vie-Là, notamment par Aline Fougère.

Elles s’appellent Valmira, Saadet, Nazret, Elizabeth, Azadah ou encore Bhagy. Elles viennent d’Erythrée, d’Inde, du Kosovo, du Sri Lanka, d’Afghanistan et de Syrie. Certaines sont en Suisse depuis une dizaine d’années, d’autres sont arrivées récemment. Pas toutes sont des réfugiées. Au minimum une fois par semaine, elles se rendent à la Vie-Là, une des maisons de quartiers de Nyon, pour y suivre des cours de français donnés dans le cadre d’un accompagnement mères-enfants. Ces classes gratuites sont dispensées par l’association le Lieu-dit, créée en 2016 et qui propose plusieurs actions en lien avec l’intégration.

Ce mardi 3 septembre, c’était leur rentrée. Au deuxième étage de la maison associative près du parking de Perdtemps: deux grandes tables et un tableau noir. Elles sont onze, stylo à la main et livre d’apprentissage pour adulte posé sur la table. Les horaires permettent aux mères d’amener leurs enfants à l’école et d’aller les récupérer,...

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