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A Nyon, nouveau retournement de situation entre Unia et Generali

Il y a un peu plus d'une semaine, après dix jours de bras de fer, l'assureur acceptait de reconnaître le syndicat comme partenaire social. Aujourd'hui, rien ne va plus: les employés et Unia dénonce le non-respect de l'accord passé entre les deux parties.

19 déc. 2016, 11:14
/ Màj. le 19 déc. 2016 à 12:40
Sous la pression du Canton, Generali avait accepté d'inclure Unia dans les négociations. Mais aujourd'hui rien ne va plus entre les deux parties.

Nouveau retournement de situation entre Unia et Generali. Il y a un peu plus d’une semaine, après dix jours de bras de fer, la direction de la compagnie d’assurance acceptait de reconnaître le syndicat comme partenaire social. Ceci en présence du conseiller d’Etat en charge de l’Economie, Philippe Leuba. Aujourd’hui, rien ne va plus: Unia estime que l’assureur ne respecte pas les termes de l’accord. Il l’a fait savoir lundi, sur le coup de 12h30, par communiqué de presse.

Dans son communiqué, Unia affirme que l'assureur refuse de livrer des informations économiques aux trois groupes de travail constitués par les employés. Ces derniers devant plancher, dans le cadre de la procédure de consultation, sur des solutions alternatives à la délocalisation de 100 postes de Nyon à Adliswil, dans le canton de Zurich. Selon Unia, Generali motive son refus par le fait que cette "restructuration ne serait pas motivée par des motifs économiques". Une réponse qu'il juge "inacceptable" et qui constitue selon lui "une violation des droits de consultation des salariés".

Avec l'accord d'une centaine de salariés, les responsables du syndicat indiquent avoir posé un ultimatum à l'assureur. Pour que ce dernier délivre les informations demandées d'ici mardi matin, 9h. S'il ne s'exécute pas, Unia indique qu'une assemblée générale extraordinaire du personnel sera organiséê ce même jour.

Pour rappel, Generali avait annoncé fin novembre sa volonté de délocaliser dans le canton de Zurich 100 des 350 postes de travail que compte son siège nyonnais. Avec pour objectif d’optimiser l’efficacité du fonctionnement de la compagnie. Les salariés touchés se sont vus proposer un nouvel emploi dans la région zurichoise. L’assureur leur donne jusqu’au mois de mai pour se décider.

Retrouvez les commentaires du syndicaliste Yves Defferrard et de la direction de Generali dans nos édition payantes de mardi.

 

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