«Au XVIe siècle, il y avait déjà des problèmes entre Nyon et Prangins», indique, non sans malice, Jean-Pierre Humm en montrant des documents à la belle calligraphie, datant de cette époque.
Lundi 5 juillet, jour de ses 83 ans, cet homme affable a fermé pour la dernière fois le local des archives. Comme l’avait fait au même âge son prédécesseur Eugène Egger. Non sans une certaine nostalgie, tant il a aimé effectuer pendant dix-neuf ans ce travail dans l’ombre mais ô combien précieux.
Deux pièces qui renferment des «trésors»
Dans les deux pièces situées au sous-sol du bâtiment de l’administration communale tout est en ordre, rien ne traîne. Seuls la syndique et l’archiviste ont la clé de ce lieu qui peut être assimilé à un coffre qui abrite la mémoire du village.
Les vieux parchemins, tel l’acte d’association en une seule commune de Benex, Prangins et Promenthoux datant de 1557,...