A Rolle, Mayu et son équipe ressuscitent un bateau disparu

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Jean-Philippe Mayerat, dit Mayu, est en train de construire une chaloupe à vapeur du XIXe siècle dans son atelier à Rolle. Sigfredo Haro

La rade de Genève entre 1875 et 1890. Au centre de l'image, on distingue une chaloupe à vapeur du même type que le "Corsaire". Coll. Centre d'iconographie genevoise CIG

Le "Corsaire", en trop mauvais état, n'a pas pu être conservé. Il s'agissait de la dernière chaloupe à vapeur du Léman. La cabine, qui n'est pas d'origine, ne sera pas reproduite sur le nouveau bateau. DR

Sur cette carte postale datée de 1920 qui représente le port de Morges, on retrouve, sur la droite, le "Corsaire", qui s'appelait alors le "Don Juan". Coll. Gervasi

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Par Laura Lose

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Patrimoine Le constructeur naval rollois Jean-Philippe Mayerat, dit Mayu, s’est lancé un nouveau défi: recréer une chaloupe à vapeur, comme celles qui naviguaient sur le Léman au XIXe siècle. Et ce, avec du bois de la région.

«Là, c’est sûr qu’on transpire!» rit Jean-Philippe Mayerat, alias Mayu, en contemplant le bateau en construction dans son atelier de Rolle. Cette chaloupe à vapeur, unique en son genre, donne du fil à retordre à son équipe. Fidèle à son attachement au patrimoine lémanique, le constructeur naval a décidé de recréer ce modèle précis. Une cinquantaine de ces embarcations en bois naviguaient sur le Léman au XIXe siècle, mais elles ont aujourd’hui toutes disparu.

Comment redonner vie à cette chaloupe, si aucune de ses congénères...