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A Rolle, William Gallay a passé sa vie dans les moteurs au garage Sirca

Aujourd'hui retraité, le fidèle mécanicien voit avec une "nostalgie positive" son garage voué à la démolition. Retour sur un demi-siècle d'évolution de nos voitures.

17 mars 2016, 12:07
Rolle, vendredi 11.03.2016, portrait de William Gallay, employé du Garage Sirca SA, a travaillé toute sa vie dans ce garage à Rolle, photos Cédric Sandoz

A 16 ans, le Montois William Gallay débutait son apprentissage de mécanicien au garage Sirca. Il y a travaillé jusqu’à la retraite. Cette Société industrielle rolloise de commerce automobile (Sirca) aujourd'hui vouée à disparaître du paysage sur la route de Lausanne était alors administrée par Robert Cornaz. "C’était l’époque des patrons paternalistes, on se sentait en famille".

Le métier s’apprenait panne après panne au bruit du moteur. "Les pannes et crevaisons étaient monnaie courante. La rouille était un vrai fléau, les voitures étaient pleines de trous et nous faisions beaucoup de soudures", raconte William Gallay.

En 1965, lorsque William Gallay termine son apprentissage, le garage est repris par Jean-Paul Thury, ancien chef d’atelier à Lausanne.  "Aujourd’hui, le métier à beaucoup changé. Les moteurs tiennent plus longtemps et le travail consiste surtout à diagnostiquer la panne et à changer les pièces. Et quand c'est trop coûteux, la voiture part à la casse".

Il regrette la future démolition du garage Sirca

Depuis novembre 2010, William Gallay, célibataire et sans enfants, vit une retraite active à Mont-sur-Rolle. Toujours serviable, il donne un coup de main à ses amis, dispense des conseils mécaniques et continue à bricoler sur d’anciennes automobiles dont une Ford T de 1926. L'autre passion qui anime le retraité qui depuis son plus jeune âge, c'est le Servette Football Club dont il ne rate quasiment aucun match.

Le sympathique Montois regrette que le garage Sirca, qui a été pour lui comme une famille, ait dû réduire ses activités à la vente d'occasions ainsi que la rénovation et commerce de voitures de collection, et surtout que le lieu soit voué à la démolition.

Sandrine Bollmann

Retrouvez le portrait complet de William Gallay et sa "nostalgie positive" dans nos éditions payantes de ce vendredi 18 mars.

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