Votre publicité ici avec IMPACT_medias

A1: flashée à 159 km/h puis à 261 km/h entre Nyon et Rolle

Une habitante de la région a affolé les radars au guidon de sa moto. Flashée deux fois en l’espace de quelques minutes, elle a été interpellée et placée en détention. La liste de ses excès de vitesse est longue comme le bras.

23 avr. 2021, 15:51
La conductrice de la moto a une série impressionnante d'excès de vitesse à son actif.

Elle a pris l’A1 pour un circuit de moto. Mardi, vers 21h50, une Suissesse de 25 ans, domiciliée dans la région, a fait crépiter les radars de l’autoroute Genève-Lausanne. Elle a été flashée deux fois en l’espace de quelques minutes. La première à 159 km/h entre Nyon et Rolle, puis la seconde à 261 km/h au lieu de 120 km/h entre Gland et Rolle.

La conductrice circulait sans permis à la suite de plusieurs délits similaires, indique la police cantonale, ce vendredi dans un communiqué. Le 2 avril, la Suissesse avait été contrôlée sur cette même autoroute, entre Nyon et Coppet, à une vitesse de 164 km/h. De plus, elle circulait alors avec une plaque d’immatriculation volée. Rebelote le 9 avril: toujours au guidon de sa moto, portant une plaque trouvée ou volée le même jour, elle ne s’était pas arrêtée à un contrôle de circulation à Mies, et avait pris la fuite.

La conductrice avait déjà fait l’objet d’une procédure Via Sicura en 2020 au cours de laquelle son permis avait été retiré pour une période de deux ans. Elle est également soupçonnée d’être impliquée dans divers délits de dommages à la propriété, ajoute la police.

La police a dû forcer la porte de son appartement

Au vu de ces éléments, la police s’est rendue à son domicile. Devant son refus d’obtempérer, la porte de son appartement a dû être ouverte de force avant que les policiers ne procèdent à son interpellation. Emmenée au poste de gendarmerie de Morges, elle a reconnu l’entier des faits qui lui ont été reprochés. La procureure en charge de cette affaire a ordonné sa mise en détention et le séquestre de sa moto. Une procédure a été ouverte.

Pour rappel, le délit de chauffard est passible d’une peine privative de liberté d’un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans, sans compter la confiscation du véhicule utilisé qui peut être prononcée par l’autorité de jugement.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias