La première page s’est tournée au sein de la fédération de syndicats UNI Global Union établie à Nyon. Artisan du regroupement de plusieurs corporations de syndicats en 2000, Philip Jennings, atteint par l’âge de la retraite, a fait ses cartons et a quitté son bureau de l’avenue Reverdil.
Au début de l’été, sa succession a été validée par le congrès mondial qui, à Liverpool, a élu son adjointe Christy Hoffman pour prendre la tête de mouvement qui compte pas moins de 20 millions d’affiliés à 900 syndicats dans 150 pays.
Qu’est-ce qui vous a conduit à la tête d’UNI Global Union?
Tout a commencé il y a quarante ans derrière une machine-outil d’un atelier fabriquant des moteurs à réaction dans le Connecticut. A un peu plus de 20 ans, j’étais déjà déléguée en chef de l’usine et de ses 2000 employés. J’ai ensuite occupé plusieurs postes dans mon district comptant...