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Antoinette Mercier, centenaire reconnaissante

Les autorités d'Arzier - Le Muids et le préfet ont fêté les 100 ans d'une habitante d'Arzier ce lundi. Antoinette Mercier vit encore chez elle, seule, grâce à l'aide efficace de ses nièces, du CMS et de ses voisins, très attentionnés envers la vieille dame. Rencontre.

13 juin 2017, 11:12
Antoinette Merci vit encore dans son petit chalet sur les hauts du village d'Arzier, grâce à ses nièces, ses voisins et le CMS. Elle a eu 100 ans le 10 juin.

Les autorités, préfet en tête, et sa famille ont trinqué lundi aux cent ans de cette femme qui a vécu les deux guerres. 
Mis à part quelques menus problèmes de santés dûs essentiellement à l’âge, Antoinette Mercier se porte comme un charme. Pour preuve, elle vit encore seule dans son petit chalet qu’elle occupe depuis plus de quarante ans. «Je suis très heureuse ici, admet-elle. Mes voisins sont adorables, tout comme les personnes du CMS qui viennent quotidiennement prendre soin de moi. Nous avons fêté en famille mon anniversaire samedi 10 juin,  et des voisins sont venus chanter pour moi dans mon jardin. Le jardinier qui assure l’entretien a travaillé comme un fou pour que tout soit tip top et il m’a offert son travail en guise de cadeau d’anniversaire. Je peux dire que je suis vraiment gâtée et extraordinairement entourée, par des gens d’une gentilesses extrême», confie-t-elle.
Ses nièces, Christiane et Martine, sont ses plus proches membres de la famille. Car Antoinette a perdu sa sœur il y a quelques années. Sa fille, Marie-Christine, est décédée à l’âge de 50 ans. Son époux, quant à lui, est décédé en 1995, à l’âge de 85 ans. Christiane et Martine ont des rapports particuliers avec leur tantine, car elles ont vécu chez elle longtemps, à l’époque où elles habitaient Genève et faisaient des études. C’est donc auprès de ses nièces qu’elle reporte tout son amour. Et celles-ci le lui rendent bien, n’hésitant pas à venir depuis Vevey très régulièrement pour lui remplir le congélateur de soupes pour ses repas du soir, pour l’aider et pour lui tenir compagnie.
«Je suis née en pleine première guerre mondiale et me suis mariée un mois avant la déclaration de la deuxième guerre. Je n’ai pas beaucoup vu mon mari, car il a été mobilisé un mois après notre mariage,» se souvient-elle. 
De son enfance, elle garde le souvenir de nombreux déménagements. «Mon père était gendarme. Nous avons déménagé 18 fois! Le dernier poste qu’il a occupé était à Orbe et c’est là que j’ai fait la connaissance de mon époux.» 
Antoinette Mercier lit encore beaucoup et regarde de temps en temps la télévision. Elle aime aussi beaucoup s’assoir sur sa terrasse et observer la magnifique vue qui s’offre à elle. 
Les autorités sont venues trinquer à sa santé, lundi. Car cette centenaire boit volontier un bon verre de vin, mais du rouge seulement. Et elle fume «comme un pompier», selon sa nièce!  

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