Directeur de l’entreprise Bathytec, Pierre Martin ne cache pas qu’il sera tendu mercredi matin, jusqu’à ce que la barge mobilisée pour installer un câble au fond du Léman n’entame sa traversée de Nyon à Anières. «Dans ce genre d’opération, il n’y a pas de place pour l’erreur, mais il en reste toujours pour l’imprévu», commente ce spécialiste en bathymétrie – à savoir la topographie du fond lacustre.
Ce plongeur et expert en études et travaux subaquatiques accompagnera l’immersion d’un câble de fibres optiques entre le débarcadère CGN de la Cité romaine jusqu’au large de Mies, à peu près au milieu du Petit-lac. La barge, qui évoluera à une vitesse d’environ 2 kilomètres par heure, virera ensuite pour viser la rive gauche et le village d’Anières.
Un pont sous-lacustre pour enjamber le gazoduc
Pour préparer le chemin, l’entreprise Bathytec a dû étudier quelque 46 obstacles potentiels recensés au fond lac. «En...